dimanche 5 février 2017

Se réapproprier sa vie.

Il est 21h30 au moment où je commence à écrire cet article. J'avais envie d'écrire un billet d'humeur sans savoir exactement ce que j'allais y dire. Et au moment où j'ai ouvert Blogger, ça m'est apparu très distinctement. 

Demain, je reprends le chemin du travail après 3 semaines d'arrêts. Je croulais sous le stress, sous la pression, sous les contraintes. Le manque d'envie était flagrant, il m'accablait tellement. Je ne l'ai pas caché: l'année 2016 a été particulièrement pénible pour moi (et aussi pour mon entourage proche) et j'avais encore toute la fatigue accumulée, le stress, les problèmes qui couraient en moi malgré mon envie de tourner la page. 

J'ai envie de conclure cette période d'inactivité professionnelle par cet article. Pour me souvenir de cet état d'esprit dans lequel je suis à l'instant actuel. Je me suis reposée et contre toute attente, malgré l'envie, ça n'a pas été le plus évident. Les nerfs étaient toujours soumis à rude épreuve au début de ma pause. Puis, plus le temps allait, plus mon esprit se dégageait de ces contraintes étouffantes liées au travail pour la plupart. J'avais écrit dans mon agenda des tas d'activités qui étaient destinées à me réapproprier mon temps, ma vie, mes envies, ma personne. Se consacrer majoritairement au travail est nocif et même si en tant que jeune prof', tu es confronté à ce problème comme moi, tu dois t'arrêter. For your own sake. 

J'ai repris conscience de certaines choses, j'apprends à me consacrer du temps, j'apprends à gérer les imperfections, à gérer mes émotions et mon stress. J'ai débuté un cahier de développement personnel pour m'aider à ne pas lâcher mes objectifs pour 2017. Ma vie personnelle prendra la part qui lui revient. Je ne suis pas égoïste de vouloir me consacrer du temps. Je dois me répéter ces phrases pour me donner de la force et me persuader qu'elles sont vraies. Parce que je recommence le travail demain et quand je vois le boulot qui m'attend déjà, Seigneur, j'en aurai bien besoin. Mais je ne suis pas stressée, loin de là.

Je reprends le chemin de l'école demain et j'ai envie de revoir mes élèves, j'ai envie de retrouver mes collègues sans perdre de vue que ma vie personnelle est importante. Alors si la Chibi du futur relit cet article et qu'elle est retombée dans ses vieux travers, qu'elle croule à nouveau sous ce poids sans nom d'obligations, qu'elle relise ces lignes importantes. Jusqu'au bout parce qu'en cet instant, je suis maîtresse de ma vie et je maîtrise les contraintes, plus le contraire. 



Se réapproprier sa vie